Depuis 2024, la loi impose des performances énergétiques minimales pour les biens immobiliers, incluant les résidences situées en montagne. Les logements classés F ou G par le diagnostic de performance énergétique (DPE) sont jugés comme des "passoires énergétiques" et font l’objet de restrictions, notamment pour leur location.
Les résidences secondaires, souvent mal isolées en montagne, sont particulièrement concernées. Les propriétaires doivent engager des travaux pour améliorer l’isolation thermique ou remplacer des systèmes de chauffage obsolètes. À défaut, ils risquent des restrictions pour la mise en location ou une baisse de la valeur de leur bien.
Pour respecter les nouvelles normes, privilégiez l’isolation des combles et des murs, le remplacement des fenêtres par du double ou triple vitrage, et l’installation de systèmes de chauffage performants comme les pompes à chaleur. Ces travaux permettent non seulement de se conformer à la loi, mais aussi de réduire les factures d’énergie.
Plusieurs aides financières sont disponibles pour soutenir les propriétaires dans leurs rénovations : MaPrimeRénov’, éco-prêt à taux zéro et subventions locales. Ces dispositifs permettent de réduire considérablement le coût des travaux, à condition de s’y prendre tôt et de faire appel à des artisans certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
Les nouvelles réglementations énergétiques représentent un défi pour les propriétaires de biens en montagne, mais elles offrent aussi une opportunité de valoriser leur patrimoine tout en réduisant leur empreinte carbone. En anticipant les travaux nécessaires et en profitant des aides disponibles, vous pourrez transformer votre résidence en un habitat plus économe et plus respectueux de l’environnement.